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L'antre de l'entre

Lao Tseu dit que le Yin et le Yang ne peuvent être « deux » que s’il y a passage de l’un à l’autre, et que ce qui permet ce passage, c’est le vide. Il y a donc « trois » : Yin, Yang, vide. Sans quoi rien ne se passe. Ce « vide », nous l’appellerons ici l’entre, parce qu’il constitue un espace qui favorise « les aventures de l’interhumain », comme il offre à l’amour la chance de s’épanouir dans l’éternité de l’instant.
Francis Imbert
Witold Gombrowicz ou les aventures de l'interhumain (L'Harmattan)
André Breton
Lettres à Aube (Gallimard)
Alain Badiou
Nicolas Truong
Eloge de l'amour (Flammarion)

Cet « entre » est donc « l’antre » où les rapports humains vont se nouer, se dénouer, s’élaborer, se détruire, se dynamiser ou plonger dans l’atonie, le lieu même de la rencontre et des mystères qui lui font cortège. Nous dirons alors que l’antre abrite « l’entre-deux », plus l’espace qui respire entre l’un et l’autre, leur évitant ainsi de se consumer en une fusion autodestructrice ; car, à terme, un plus un égale zéro, qu’il s’agisse de connivence, d’amitié ou d’amour. C’est ce que deux auteurs, aussi éloignés que possible dans leurs choix comme dans leurs trajectoires, vont nous perme...

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