Cet « entre » est donc « l’antre » où les rapports humains vont se nouer, se dénouer, s’élaborer, se détruire, se dynamiser ou plonger dans l’atonie, le lieu même de la rencontre et des mystères qui lui font cortège. Nous dirons alors que l’antre abrite « l’entre-deux », plus l’espace qui respire entre l’un et l’autre, leur évitant ainsi de se consumer en une fusion autodestructrice ; car, à terme, un plus un égale zéro, qu’il s’agisse de connivence, d’amitié ou d’amour. C’est ce que deux auteurs, aussi éloignés que possible dans leurs choix comme dans leurs trajectoires, vont nous perme...
L'antre de l'entre
Article publié dans le n°1007 (16 janv. 2010) de Quinzaines
Witold Gombrowicz ou les aventures de l'interhumain
(L'Harmattan)
Lettres à Aube
(Gallimard)
Eloge de l'amour
(Flammarion)
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