Dans ces volumes, il est question de nombreux mouvements d’une poésie alors considérée comme « expérimentale » ou d’« avant-garde » : poésie concrète, visuelle, sonore, phonique, phonétique… Pierre et Ilse Garnier, créateurs du spatialisme, participent à ce mouvement international qui veut « entrer dans la modernité » et « l’âge technique et spatial ». Il s’agit donc d’abord d’« expatrier les langues ». Les poèmes se veulent « transnationaux », ou « supranationaux », et dépassent le sémantisme de mots constitués. Le simple graphisme doit pouvoir déclen...
L’énergie du spatialisme
Article publié dans le n°1169 (16 mars 2017) de Quinzaines
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