Sur le même sujet

L'hystérie en toutes lettres

Si le terme « hystérie » apparaît pour la première fois en 1703, sa définition reste longtemps indécise. L’hystérie se rapproche de cette pathologie aujourd’hui surannée que sont les vapeurs, maux de la mondanité et de la noblesse, touchant hommes et femmes, du convulsionnaire à l’aristocrate délicat. Située dans un champ chronologique antérieur à Charcot et à Freud, l’étude de Sabine Arnaud propose de répondre à la question : « comment crée-t-on une maladie ? » C’est précisément au cours du XVIIIe siècle que l’hystérie se constitue en tant que catégorie médicale et qu’elle devient progressivement une pathologie de la féminité.
Sabine Arnaud
L'invention de l'hystérie au temps des Lumières (1670-1820)

Il ne s'agit pas ici de jalonner l'histoire de la maladie selon la découverte de ses symptômes, ni de faire le panorama des théories professées par les médecins du XVIIIe siècle. L'ensemble des six chapitres de l'ouvrage propose un parcours de lecture où les questionnements s'entrecroisent : comment passe-t-on des symptômes des vapeurs à un mal dont on situe le siège dans la matrice ? Quels sont les rapports tissés entre le médecin et le patient à travers l'évocation de la pathologie ? Comment la conception de la maladie a-t-elle partie liée avec l'évolution de ...

La lecture des articles est réservée à la souscription d‘un abonnement spécifique
La lecture de cet article est soumise à la souscription d'un abonnement. Si vous possédez un abonnement, merci de vous connecter ci-dessous. Si vous souhaitez vous abonner, nous vous remercions d'utiliser un ordinateur plutôt qu'un téléphone ou une tablette

Vous êtes abonné(e)

Identifiez vous

Pas encore abonné(e) ?

Abonnez vous

Choisissez votre formule d'abonnement et accédez à La Quinzaine

Vous aimerez aussi