Dès les premières pages du prologue, la fluidité du style, alliée aux descriptions de la nature et à la délicatesse implicite des sentiments du narrateur, est frappante et donne une impression de simplicité rassurante. Quand on sait que Hori a été traducteur, on comprend mieux à la fois la précision et la clarté de son écriture. Puis la maladie de sa fiancée (Setsuko) apporte du corps au récit et provoque l'attente, grand thème de la première partie. Le lecteur est ainsi doublement désireux de tourner les pages pour en savoir plus. Comment les choses vont-elles advenir ? C'est la qu...
L’un des plus beaux romans d’amour
Article publié dans le n°1267 (28 mai 2025) de Quinzaines
Le vent se lève
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