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La Quinzaine écoute les grands musiciens de notre temps

Dans quelques jours, on célébrera le centenaire de la naissance d’un des plus grands compositeurs de l’histoire : Henri Dutilleux. Je vous épargnerai un chant cocardier mais vous n’éviterez pas les titres de gloire de ce musicien hors pair, ni le récit de sa conversion (heureusement pas tout à fait réussie) à une orthodoxie moderniste qui, elle aussi, a été obligée de reconnaître, même à demi-mot, qu’il était un musicien « incontournable ».

Henri Dutilleux (1916-2013)
THE CENTENARY EDITION
L’intégrale en sept disques (ERATO)

Mais commençons par le début. Dans sa jeunesse, Henri Dutilleux a tout du bon élève. Premier Grand Prix de Rome, il est chef de chant à l’Opéra de Paris pendant l’Occupation mais est en lien avec des mouvements de résistance, ce dont témoignent ses bouleversants Sonnets de Jean Cassou. Il écrit son premier chef-d’œuvre à trente-deux ans, sa Sonate pour piano (1948), créée par sa femme, Geneviève Joy, œuvre qui n’a rien à envier aux trois chefs-d’œuvre pianistiques de Prokofiev (sonates n° 6, 7 et 8) écrits à la même époque. L’année précédente, il a été nommé direct...

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