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Un génie peut en cacher un autre… et même plusieurs autres ! L’enregistrement intégral des quatuors à cordes de Mieczyslaw Weinberg constitue un des plus grands événements discographiques de ces dernières années. Premièrement parce qu’il s’agit de la redécouverte d’un des plus grands compositeurs du XXe siècle et deuxièmement parce que l’interprétation du Quatuor Danel, un des meilleurs ensembles de musique de chambre actuels au monde, plonge ses racines au plus profond de la source créatrice du compositeur juif polonais, réfugié en URSS et protégé de Chostakovitch jusqu’à la mort de ce dernier.

Mieczyslaw Weinberg (1919-1996)
The complete string quartets (6 vol.)
QUATUOR DANEL
CPO

En ce qui concerne la culture du mélomane moyen, deux noms seulement semblent résumer la musique écrite en URSS : Prokofiev et Chostakovitch. Peut-être y ajoutera-t-on celui de Kabalevski si l’on est un peu plus cultivé, et celui de Khatchatourian si l’on ne craint pas de subir le reproche de n’avoir pas un goût très sûr… Et ce désert anthroponymique ne fera qu’appuyer la thèse, fort juste dans ses prémisses et tout à fait fausse dans ses conclusions, selon laquelle, comme Cornelius Castoriadis l’avait suggéré, les totalitarismes (en l’occurrence, l’ère soviétique) n’avaient pu produire ...

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