N’étant adeptes ni d’un modernisme orthodoxe ni d’un traditionalisme figé, les compositeurs les plus intéressants d’aujourd’hui expérimentent les multiples possibilités du surgissement de la modernité dans la tradition et vice versa, cultivant le paradoxe d’une vision porteuse d’équilibre dans le dérèglement et de dérèglement dans l’équilibre, en se résignant sagement à l’intranquillité permanente qui en résulte. Parmi eux, un des compositeurs européens les plus raffinés et exigeants de ce début de siècle signe trois œuvres magistrales interprétées par des musiciens de très haut niveau, engagés dans la musique de leur temps.
Un compositeur d'aujourd'hui nous parle de la musique d'aujourd'hui dans des traits de plume qui jonglent avec les contradictions et ont pour seul ennemi le sectarisme.
BENOÎT MERNIER (né en 1964)
« LA GRÂCE EXILÉE »
Concerto pour violon et orchestre (2015)
Lorenzo Gatto, violon ; Orchestre national de Belgique, dir. Andrey Boreyko
Vi(v)a ! (Ouverture pour orchestre, 2010)
Orchestre philharmonique royal de Liège, dir. Paul Daniel
Concerto pour piano et orchestre (2008)
David Lively, piano ; Orchestre national de Montpellier Languedoc-Roussillon, dir. Ernest Martinez...
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