C’est, si l’on en croit la référence explicite de Rancière à la Nuit des prolétaires dans son dernier livre, de cet ouvrier parqueteur qu’il faut peut-être partir pour saisir un fil de ce livre aux multiples facettes, aux multiples pistes, aux multiples thèmes qu’est Aisthesis. Aisthesis, en effet, réitère dans un registre tout autre que l’histoire ouvrière une tension explicitement repérée par Rancière entre le suspens esthétique et l’action rationnelle. De diverses manières dans ce livre, une pensée sur le peuple effleure dans les rappels des deux révolutions, l’une e...
La révolution sociale fille de la révolution esthétique
Article publié dans le n°1055 (16 févr. 2012) de Quinzaines
Aisthesis
Commentaires (identifiez-vous pour commenter)