En même temps, on devine que cette savante et mélancolique « somme de poésie », comme toute collection – Walter Benjamin nous l’a appris –, repose sur une nécessité toute subjective. Comme Hugo, souvent cité, l’auteur pourrait dire : « J’ai toujours eu le goût des inscriptions. » Jean-Claude Mathieu partage cet « intérêt troublant » de certains écrivains pour l’inscription, qu’il s’agisse des inscriptions « glorieuses », en belles capitales, des monuments antiques ou des graffitis des prisonniers sur les murs de prisons. Or « relever les émergences d’inscription, c’est relever l’envers o...
La voix même de la littérature
Article publié dans le n°1021 (01 sept. 2010) de Quinzaines
Ecrire, inscrire. Images d'inscriptions, mirages d'écriture
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