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Le déshonneur de la police ?

 Jusque dans les années 1990, la police est demeurée un « objet perdu des sciences sociales » et un « objet sale » délaissé par les travaux scientifiques. Ce qui n’interdisait pas une abondante production bibliographique, souvent d’origine corporatiste. Surnageait également une tradition ancienne focalisée sur les « grands hommes de la police » (Fouché, Vidocq) et sur la révélation des secrets, forcément sulfureux, d’une police passée maîtresse dans l’art de concevoir des mauvais coups. 
Robert Muchembled
Les Ripoux des Lumières. Corruption policière et Révolution
(Seuil)

Le livre de Robert Muchembled s’attache principalement à la figure de Jean-Baptiste Meusnier, inspecteur de police à Paris, responsable de la partie « des filles », pendant la magistrature du lieutenant général de police Berryer (1747-1757) qui passe pour avoir largement contribué à développer l’administration centrale de la police du Châtelet, la bureaucratisation de ses fonctions et l’espionnage généralisé de la société. Meusnier, né en 1713, bâtard et d’origine modeste, est un personnage séducteur, haut en couleur qui traverserait le siècle. Disposant de fins talents d’écriture tant s...

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