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Le désir de voyager

Pour Baudelaire, contempler dans un port les lignes des navires et les mouvements de « ceux qui ont encore la force de vouloir, le désir de voyager » est l’un des plaisirs rares qui entretiennent le goût du rythme et de la beauté. Nietzsche, qui à la lecture de Baudelaire s’éprouvera comme son double, a pour sa part très tôt privilégié, entre les ressources qui allègent, le voyage et son alliée la musique.
Friedrich Nietzsche
L'éternel départ. Textes choisis et présentés par Jean Lacoste

À La Naissance de la tragédie, premier ouvrage du philosophe philologue, qui fait naître la tragédie grecque des souffles dionysiaques de la musique tempérés par la mesure apollinienne, succèdent sept ans plus tard (dans le deuxième tome d’Humain trop humain) les aphorismes du Voyageur et son ombre. Le voyageur, qui avait été l’une des figures emblématiques du romantisme allemand, gagne ici en complexité pour devenir l’une des figures les plus osées de la modernité. Car voyage et musique, ces deux ressources à notre portée, dissolvent, pour peu que nous sachion...

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