À La Naissance de la tragédie, premier ouvrage du philosophe philologue, qui fait naître la tragédie grecque des souffles dionysiaques de la musique tempérés par la mesure apollinienne, succèdent sept ans plus tard (dans le deuxième tome d’Humain trop humain) les aphorismes du Voyageur et son ombre. Le voyageur, qui avait été l’une des figures emblématiques du romantisme allemand, gagne ici en complexité pour devenir l’une des figures les plus osées de la modernité. Car voyage et musique, ces deux ressources à notre portée, dissolvent, pour peu que nous sachion...
Le désir de voyager
Article publié dans le n°1107 (16 juin 2014) de Quinzaines
L'éternel départ. Textes choisis et présentés par Jean Lacoste
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