Sans rien perdre de sa liberté, le diariste y adoptait la forme de la prose pour chanter le Nouveau Monde et les eaux du fleuve dont il parcourait les rives, les accordant à l’infini des grandes civilisations, « Chine du ciel, […] Japon de miroirs, […] Nil où médite l’ibis sacré ». L’attention allait par élection aux éléments, l’eau, le roc, aux plantes, aux animaux, dans toute leur variété, aquatique et ornithologique. La nature offrait au poète un miroir où se portraiturer.
Cette veine du journal, Robert Marteau, grand arpenteur des campagnes, de longue date revenu en France, l...
Commentaires (identifiez-vous pour commenter)