Natif de Constantinople, Theodoros Labdjindjian (1873-1928) – Téotig de son nom de plume – est déjà un intellectuel en vue quand éclate la Grande Guerre. Journaliste, philologue, historien de l’imprimerie, il se fait surtout connaître par la publication régulière, à partir de 1907, de l’Almanach pour tous, rendez-vous très prisé au sein de l’importante communauté arménienne de la capitale ottomane. Pour les historiens, son nom reste avant tout attaché à ce Mémorial, publié en arménien dès 1919, soit quatre ans après les faits : Téotig s’y attache à sauver de l’oubli les...
Le fantôme arménien
Article publié dans le n°1175 (16 juin 2017) de Quinzaines
Mémorial du 24 avril
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