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Malaise dans le progrès

Jacques Bouveresse poursuit une réflexion de longue date sur le progrès, entendu non comme un concept substantiel, mais comme un slogan des plus troubles. Que désigne aujourd’hui ce terme ? Faut-il n’y voir que le synonyme d’une croissance indéfinie ? Est-il encore envisageable de s’accorder sur une autre acception ? Le philosophe plaide pour une urgente clarification sémantique.
Jacques Bouveresse
Le mythe moderne du progrès. La critique de Karl Kraus, de Robert Musil, de George Orwell, de Ludwig Wittgenstein et de Georg Henrik von Wright
(Agone)

C’est bien à un coup de force lexical que s’attache ici Bouveresse. Sa réflexion part d’un constat difficilement contestable : « Le mot “progrès” n’a probablement jamais été autant utilisé et galvaudé (notamment dans le discours des hommes politiques, des technocrates, des économistes, des chefs d’entreprise et des financiers), l’obligation de servir le progrès aussi  impérieuse et la prétention de le faire effectivement aussi affirmée. » Si cet envahissement n’a rien de réjouissant, c’est parce qu’il signe un rétrécissement de l’espace du débat. L’agitation frénétique de l’éten...

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