C’est bien à un coup de force lexical que s’attache ici Bouveresse. Sa réflexion part d’un constat difficilement contestable : « Le mot “progrès” n’a probablement jamais été autant utilisé et galvaudé (notamment dans le discours des hommes politiques, des technocrates, des économistes, des chefs d’entreprise et des financiers), l’obligation de servir le progrès aussi impérieuse et la prétention de le faire effectivement aussi affirmée. » Si cet envahissement n’a rien de réjouissant, c’est parce qu’il signe un rétrécissement de l’espace du débat. L’agitation frénétique de l’éten...
Malaise dans le progrès
Article publié dans le n°1174 (01 juin 2017) de Quinzaines
Le mythe moderne du progrès. La critique de Karl Kraus, de Robert Musil, de George Orwell, de Ludwig Wittgenstein et de Georg Henrik von Wright
(Agone)
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