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Tite-Live ne fait pas le buzz

Les controverses sur la pertinence des humanités classiques ne datent pas de la massification de l’enseignement secondaire. Il y a quelque cent quatre-vingts ans, la Chambre des députés voyait déjà s’affronter sur ce thème l’astronome François Arago et le poète Lamartine. Que le sort des humanités ait pu, dans un cadre aussi solennel, mettre aux prises deux figures d’une telle envergure en dit long sur le statut symbolique des langues dites mortes dans la société française du XIXe siècle. Depuis ces temps antédiluviens, les affrontements demeurent vifs, mais l’écho rencontré par ces débats s’est affaibli. La dernière réforme en date a bien sûr remis le feu aux poudres (qui ne se rappelle une ministre traitant ses contradicteurs de « pseudo-intellectuels » ?), mais le soufflé polémique n’a pas tardé à retomber. Les questions en jeu dans ces controverses anciennes ne sont plus de celles qui peuvent occuper durablement la scène médiatique. Tite-Live, disons-le, ne fait pas le buzz.

Au cours de l’actuelle campagne présidentielle, on a souvent remarqué que les sujets culturels brillaient surtout par leur absence. Ce n’est manifestement pas sur ce terrain que les candidats espèrent se démarquer. Faut-il en dire autant des questions relatives à l’éducation et à l’enseignement supérieur ? Dans une tribune publiée par Le Monde en février, de nombreux enseignants-chercheurs appelaient de leurs vœux « une vraie politique de l’université ». Constatant que « la formation supérieure et la recherche ne sont, comme aiment à le dire certains politi...

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