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Le génie de l'embrasement

« Ton ombre suit ton corps de trop près, ce me semble/Car nous deux seulement devons aller ensemble. » Que ces deux vers soient un des plus beaux joyaux de l’éperdu amoureux, qui pourrait en douter ? Mais que des jeunes gens soient allés le retrouver dans les profondeurs du temps pour nous en faire partager la lumière resplendissante comme au premier jour, voilà ce que je tiens pour une des rares merveilles de ce XXIe siècle si mal commencé.

C’était il y a un peu plus d’un an que le hasard me mena au théâtre de l’Athénée à une représentation des Amours tragiques de Pyrame et Thisbé de Théophile de Viau, sublime histoire adolescente du malheur en amour, reprise des Métamorphoses d’Ovide et écrite entre 1621 et 1623. Passé la surprise provoquée par le choix d’une diction qui mettait en relief les diphtongues comme les finales et roulait les r, l’enchantement a commencé. Contrairement à ce qu’on aurait pu croire, on était au plus loin de la reconstitution historique mais au plus près de la source commune du th...

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