La « chambre double » de Charles Baudelaire, ce petit poème en prose du Spleen de Paris (1862), prend comme objet le Temps qui impose sa présence tyrannique et sa loi à l’homme. L’espace intime de la chambre est une métaphore de la vie esclave du temps, dont la seule libération furtive n’est possible que dans le moment de l’extase et de l’Idéal. La « chambre double » de Barthes sera moins le lieu d’une expérience de l’éternité que l’espace où s’incarne la mort et où tente de se résoudre le travail du deuil. La « rêverie » de la chambre double baudelairienne se transforme chez Ro...
Le mystère de la chambre claire
Article publié dans le n°1020 (01 août 2010) de Quinzaines
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