A lire aussi

Livre du même auteur

Articles du même critique

Le Parthénon comme métaphore

Quiconque le sait, qui pour affaires ou par plaisir a traversé Athènes à pied : de loin en loin, par la trouée d’une ruelle à pic, au coin d’un bois pelé ou par-dessus l’aplomb d’un mur d’immeuble mangé de climatiseurs, se retrouve, veillant d’en haut, le roc de l’Acropole que le visiteur a laissé derrière lui après le premier émerveillement obligatoire ; et dessus, allumés de teintes changeantes au gré des heures et du temps, visibles immédiatement parmi les restes glorieux, torturés et debout, les fûts du Parthénon. Le roman de Christos Chryssopoulos se rattache à cette expérience largement partagée.
Christos Chryssopoulos
La destruction du Parthénon

Un beau jour, cet emblème accablant et prestigieux de l’identité grecque a disparu : quelqu’un l’a fait sauter. On retrouve bientôt le coupable ; arrêté, interrogé, il sera livré à un peloton d’exécution. Voilà toute la matière du « roman » de Chryssopoulos (sur l’édition originale figure un mot, nouvèla, qui désigne plus précisément un récit de longueur intermédiaire entre la nouvelle proprement dite et le roman). Est-on dans la satire ? Le fantastique ? La politique-fiction ? Un peu de tout cela, et autre chose. Deux traits frappent d’emblée ...

La lecture des articles est réservée à la souscription d‘un abonnement spécifique
La lecture de cet article est soumise à la souscription d'un abonnement. Si vous possédez un abonnement, merci de vous connecter ci-dessous. Si vous souhaitez vous abonner, nous vous remercions d'utiliser un ordinateur plutôt qu'un téléphone ou une tablette

Vous êtes abonné(e)

Identifiez vous

Pas encore abonné(e) ?

Abonnez vous

Choisissez votre formule d'abonnement et accédez à La Quinzaine

Vous aimerez aussi