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Les confessions de Kertész

« Prisonniers condamnés à mort depuis notre naissance », nous sommes confrontés, dans "Sauvegarde", à une pensée radicale, qui prend volontiers le lecteur à rebrousse-poil. Kertész nous a habitués à sa prose sans concession. L’homme des paradoxes qui se joue des antithèses (« Je ne suis pas heureux. Mais si, je suis heureux ») refuse dans ce journal de se dépeindre lui-même, « sauf si cet être indécis et mal défini » apparaît comme un reflet du « chaos du monde ». Réflexions littéraires et politiques se mêlent aux considérations plus intimes d’un homme se sentant vieillir et tâchant, coûte que coûte, d’accepter ce qu’il considère comme une « décrépitude ».
Imre Kertész
Sauvegarde. Journal 2001-2003

Kertész, personnage insaisissable aux formules brillantes qui résonnent parfois comme des aphorismes, tient ce journal entre 2001 et 2003 alors qu’il est en train d’achever la rédaction de Liquidation, ce roman qui, tel un tableau de Turner, voit ses contours nets s’estomper « dans le brouillard au fond duquel on devine une lueur mystérieuse : l’existence même ». C’est avant tout le journal d’un écrivain qui lutte sans relâche pour que son œuvre voie le jour, qui vit alternativement des moments d’euphorie exaltée et d’abattement profond, pris tout entier dans l’écritur...

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