Sur le même sujet

Livre du même auteur

Le retour des vaisseaux

Le 25 juillet 1836, le tout-Paris libéral perd un publiciste très en vue, Armand Carrel, des suites d’une blessure à l’aine reçue lors d’un duel avec un patron de presse, Émile de Girardin. Parmi les nombreuses personnalités qui suivent le convoi lors de l’enterrement du défunt, on remarque un homme d’État et écrivain de soixante-sept ans qui n’était « pas de [ses] doctrines ».
Bernard Degout
Je ne suis plus que le temps
(Fayard)

Il s’agit de François-René de Chateaubriand, qui laisse à la mémoire de cet ami d’un autre bord des pages admiratives – et admirables – dans lesquelles, au lieu de déplorer sa mort prématurée (Carrel avait trente-six ans), il la célèbre : « Je vous félicite d’avoir d’un seul pas achevé un voyage dont le trajet prolongé devient si dégoûtant et si désert, d’avoir rapproché le terme de votre marche à la portée d’un pistolet, distance qui vous a paru trop grande encore et que vous avez réduite en courant à la longueur d’une épée. » Celui qui a déjà entrepris son œuvre au titre parlant...

La lecture des articles est réservée à la souscription d‘un abonnement spécifique
La lecture de cet article est soumise à la souscription d'un abonnement. Si vous possédez un abonnement, merci de vous connecter ci-dessous. Si vous souhaitez vous abonner, nous vous remercions d'utiliser un ordinateur plutôt qu'un téléphone ou une tablette

Vous êtes abonné(e)

Identifiez vous

Pas encore abonné(e) ?

Abonnez vous

Choisissez votre formule d'abonnement et accédez à La Quinzaine

Vous aimerez aussi