A lire aussi

Le rire de Démocrite

L’objet de ce petit livre allègre sur le plus vieux mal du monde ? « Faire passer de l’Antique » à ses contemporains, pour sonder notre inconscient culturel. Tel Robert Burton qui se présentait comme le continuateur de Démocrite dans son Anatomy of Melancholy, Jackie Pigeaud poursuit l’étude, entre médecine et philosophie, du mal qui affecte les génies.

Dans la scène primitive de la mélancolie, Démocrite entouré de carcasses d’oiseaux, un livre sur les genoux, rit de la folie humaine. Ce rire solitaire est-il une arme suffisante contre le désespoir, contre les adversaires de la liberté individuelle ? Plutôt qu’une étude historique, l’helléniste livre une rêverie érudite sur les maladies de l’âme, intranquillité, langueur, ennui, colère, chagrin, semée au fil de sa méditation de propos qu’il juge lui-même « d’une effrayante banalité » mais qui sont leur propre médicament, comme le népenthès d’Homère, « cet en...

La lecture des articles est réservée à la souscription d‘un abonnement spécifique
La lecture de cet article est soumise à la souscription d'un abonnement. Si vous possédez un abonnement, merci de vous connecter ci-dessous. Si vous souhaitez vous abonner, nous vous remercions d'utiliser un ordinateur plutôt qu'un téléphone ou une tablette

Vous êtes abonné(e)

Identifiez vous

Pas encore abonné(e) ?

Abonnez vous

Choisissez votre formule d'abonnement et accédez à La Quinzaine