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Sérendépitée

J’ai commencé, je l’avoue, avec une pointe de mauvaise humeur. C’est toujours irritant de voir quelqu’un traiter le même sujet que vous tout en ignorant ou en faisant semblant d’ignorer vos travaux. Sylvie Catellin cite l’édition chez Thierry Marchaisse du conte des Princes de Serendip dans la bibliographie au chapitre des traductions françaises, sans faire jamais référence au « Voyage en Sérendipité » d’Aude Volpillac, Marie-Anne Paveau et moi-même qui l’accompagne, alors qu’elle suit pour une bonne part un chemin identique. Mais peut-être ne l’a-t-elle pas ouvert, car elle choisit de citer le conte d’après le texte en ligne de la BnF (Amsterdam, 1788), et retraduit elle-même, sans trop d’élégance, la lettre où le romancier Horace Walpole invente le mot magique.
Sylvie Catellin
Sérendipité. Du conte au concept

Ce serait bien, avec ceux de Swiners, l’un des rares livres sur la question que Sylvie Catellin n’ait pas lus, car son essai couvre un vaste champ scientifique et littéraire. Le préfacier Laurent Loty, dans son panégyrique de l’ouvrage, le présente comme un modèle d’indisciplinarité. L’indiscipline ici n’est pas un refus des sciences, mais un combat contre leur déshumanisation et leurs bornages. Point convergent de cette indisciplinarité, l’enquête, qu’elle soit médicale, policière, scientifique – déchiffrement des indices, pulsion cognitive, synthèse de processus tels que l’imagination,...

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