L’exposition s’ouvre comme un livre. Et c’est à l’écrivain espagnol Enrique Vila-Matas qu’en revient l’épigraphe. En lieu et place de l’habituel texte de salle inaugural, exercice stylistique de neuf cents mots censé résumer la carrière d’un artiste et présenter une grille de lecture de ce qui nous attend, une citation de Marienbad électrique accueille le visiteur. Il y est question d’une lettre envoyée par Rimbaud, alors en Éthiopie, dans laquelle il écrit à sa mère : « et à la prochaine je pourrai exposer peut-être les produits de ce pays et, peut-être m’exposer moi-même, ...
Le roman-monde de Dominique Gonzalez-Foerster
Article publié dans le n°1142 (07 janv. 2016) de Quinzaines
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