Il ne faut pas se mentir, adapter Gombrowicz au cinéma est une gageure. Ceux qui s’y sont risqués se comptent sur les doigts d’une main. En 1991, Jerzy Skolimowski avait signé, de son propre aveu, son plus mauvais film en donnant sa version de Ferdydurke, le premier roman de Gombrowicz, publié en 1937. D’une fidélité très littérale au texte original, le film est une grosse coproduction tournée en anglais. Bientôt qualifiée d’« europudding » par son auteur, l’expérience est désastreuse et il faudra attendre dix-sept ans avant que Skolimowski revienne derrière une caméra....
La réalité obsessionnelle du langage
Article publié dans le n°1143 (14 janv. 2016) de Quinzaines
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