D’Alfred Jarry on ne retient souvent qu’Ubu roi,et d’Ubu roi un seul mot, le premier, merdre. C’est dire la force de ce « r » en trop qui fit sursauter la bien-pensance bourgeoise d’un XIXe siècle confit dans ses principes rigides et porta sur les fonts baptismaux l’esprit de transgression dont l’art contemporain se repaît encore. Par son approche inédite de la théâtralité, du langage et du corps pour explorer les structures de domination, l’ombre scandaleuse de l’auteur, disparu en 1907, plane encore sur le paysage artistique d’aujourd’hui. S’inspir...
Le corps désarticulé d’Alfred Jarry
Article publié dans le n°1144 (01 févr. 2016) de Quinzaines
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