Votre recherche par critique
Pierre-Henri Foulon
Par-delà le delta de Vénus
C'est en voyant les noms de Richard Serra et de Jean-Michel Basquiat affichés en 4 x 3 sur la façade du Guggenheim de Bilbao que Xabier Arakistain[i] a eu l'idé...
Jean Genet, le nomade engagé
L’homme qui marche, c’est lui. Rien ne paraît pourtant plus éloigné de la silhouette longiligne de la sculpture la plus célèbre du monde que l’allure ramassée de Jean Genet. Peu importe. Toute tent...
Apollinaire : l’ordre et l’aventure
Il y a d’abord cette voix, celle du poète qui lit ses propres vers à la manière d’une incantation. « Sous le pont Mirabeau coule la Seine… » Nous sommes en 1911, Apollinaire a trente et un ans et i...
Laissez parler les petits papiers
De loin, cela ressemble à ces schémas un peu naïfs qui ornent les salles de classe dans l’intention d’expliquer aux enfants que le monde n’est fait que de réticulations claires et de rapports logiq...
Pascal Bonitzer, critique et poète
S’il y a bien quelque chose que l’on ne puisse reprocher à Pascal Bonitzer, c’est de manquer de lucidité. Il le reconnaît aisément, la plupart des articles qui forment son dernier recueil d’écrits ...
L’esprit fédérateur de Marie Vassilieff ressuscité
La peinture a beau être encore fraîche, l’odeur entêtante du jasmin se fait déjà sentir dans l’ancien atelier de la peintre et sculptrice russe Marie Vassilieff (1884-1957). Logé dans une impasse v...
Au seuil des musées imaginaires
En matière d’architecture, les projets qui ne verront jamais le jour sont souvent les plus intéressants. Trop radicaux, trop verticaux, trop horizontaux, ils arrivent toujours trop tôt dans la soci...
Le corps désarticulé d’Alfred Jarry
D’Alfred Jarry on ne retient souvent qu’Ubu roi,et d’Ubu roi un seul mot, le premier, merdre. C’est dire la force de ce « r » en trop qui fit sursauter la bien-pensance bourgeoise d’un XIXe siècle ...
La réalité obsessionnelle du langage
Il ne faut pas se mentir, adapter Gombrowicz au cinéma est une gageure. Ceux qui s’y sont risqués se comptent sur les doigts d’une main. En 1991, Jerzy Skolimowski avait signé, de son propre aveu, ...
Le roman-monde de Dominique Gonzalez-Foerster
L’exposition s’ouvre comme un livre. Et c’est à l’écrivain espagnol Enrique Vila-Matas qu’en revient l’épigraphe. En lieu et place de l’habituel texte de salle inaugural, exercice stylistique de ne...
« Le reste est silence »
Sébastopol, Aboukir, Marignan, Solferino… ces noms aux consonances familières évoquent des souvenirs d’écoliers un peu confus. Le XIXe siècle, dans son vaste élan de refonte urbaine, en a fait des ...
Une poésie de l’efficace
C’est une exposition en forme de déclaration d’amour qu’a conçue l’artiste suisse Ugo Rondinone avec la commissaire Florence Ostende au Palais de Tokyo pour inaugurer cette saison consacrée à la vi...
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