Sébastopol, Aboukir, Marignan, Solferino… ces noms aux consonances familières évoquent des souvenirs d’écoliers un peu confus. Le XIXe siècle, dans son vaste élan de refonte urbaine, en a fait des noms de rue qui peuplent toujours notre géographie métropolitaine. La marche de l’histoire étant impitoyable, on a souvent oublié la signification de ces lieux emblématiques de notre histoire nationale. Et pourtant, avant de désigner par métonymie le siège du Parti socialiste français, Solferino est d’abord le nom d’une petite localité lombarde ayant vu s’affronter l’armée franco-pié...
« Le reste est silence »
Article publié dans le n°1142 (07 janv. 2016) de Quinzaines
Champs de bataille
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