C’est une exposition en forme de déclaration d’amour qu’a conçue l’artiste suisse Ugo Rondinone avec la commissaire Florence Ostende au Palais de Tokyo pour inaugurer cette saison consacrée à la vie magnifique. Figure emblématique de l’underground new-yorkais des années 1960 et 1970, ami et amant de tous ceux qui ont compté dans l’implosion des frontières entre l’art et la vie, John Giorno est aujourd’hui le survivant triomphant d’une époque où la dimension politique de la peinture, de la danse, de la littérature, allait de soi. Loin de l’image muette du dormeur éternel de Sleep...
Une poésie de l’efficace
Article publié dans le n°1141 (14 déc. 2015) de Quinzaines
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