« Le roman n’examine pas la réalité mais l’existence »

Milan Kundera tire sa révérence ; reste une œuvre majeure qui participe de l’histoire du roman. Cervantès invitait à comprendre le monde comme ambiguïté, incertitude et paradoxe. Dieu rit de l’homme qui pense : « Don Quichotte pense, Sancho pense, et non seulement la vérité du monde mais la vérité de leur propre moi se dérobent à eux » (L’Art du roman, p. 187). À l’autre bout des chemins du roman, Hermann Broch pointait le passage « qui mène du règne de la foi irrationnelle au règne de l’irrationnel dans le monde sans foi » (L’Art du roman, p. 70-71). C’est sous l’éclairage brochien qu’il convient de lire Kundera, auteur qui remet en question nos illusions tant passées qu’à venir.

Milan Kundera tire sa révérence ; reste une œuvre majeure qui participe de l’histoire du roman. Cervantès invitait à comprendre le monde comme ambiguïté, incertitude et paradoxe. Dieu rit de l’homme qui pense : « Don Quichotte pense, Sancho pense, et non seulement la vérité du monde mais la vérité de leur propre moi se dérobent à eux » (L’art du roman, p. 187). À l’autre bout des chemins du roman, Hermann Broch pointait le passage « qui mène du règne de la foi irrationnelle au règne de l’irrationnel dans le monde sans foi » (L’art du roman,&nb...

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