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Le temps d’éclore. « Delta »

« La poésie écrite vaut une fois et ensuite qu’on la détruise » (Antonin Artaud). Mais certains poèmes n’ont jamais eu la possibilité de servir. Pourquoi les avoir conservés ? Ces textes non publiés le sont rarement en raison d’un refus. Ils disent quelque chose de profondément ambigu sur leur auteur, modeste et égoïste à la fois. Venu le temps d’éclore, des poètes s’expliquent sur la naissance de ces textes mûrs.

Ce premier an du siècle neuf, classant un monceau de paperasses – ou du moins le tentant – pour fixer mon travail en son éternité modeste et m’esquiver dans l’ordre, j’exhumai trois témoignages nostalgiques d’un je depuis longtemps enfui : « Le sonnet d’Arles », « Litho-graphie », « Delta ». Versification classique, lyrisme postromantique. Tout l’apparat désuet de cette époque ! Pour moi, le temps n’existe pas et l’espace m’est paradoxe. Ces trois textes se matérialisèrent en cette lointaine période – il y a plus de trente ans ! – durant ce que je considérais alors comm...

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