« Pour les disciples du Bouddha, remarque Éric Rommeluère, l’exigence de la bienveillance se vivait dans le tissu des relations humaines », c’est-à-dire « non comme une pratique qui pouvait avoir une dimension sociale ou politique afin de répondre aux oppressions, aux inégalités et aux injustices ». Cette bienveillance est souvent accompagnée d’un discours qui « encourageait la passivité et le conformisme, […] posait un voile d’ignorance sur les constructions sociales de la souffrance », parce que « les sociétés traditionnelles ignor[aient] la dimension...
Les bouddhistes s'engagent socialement
Article publié dans le n°1080 (16 mars 2013) de Quinzaines
Le bouddhisme engagé
(Seuil)
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