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 Un petit homme d’affaires français a dit un jour « Si l’on n’est pas gauchiste à vingt ans c’est que l’on n’a pas de cœur, si on l’est à quarante c’est qu’on n’a pas de tête ». Au vrai nombre d’intellectuels qui veulent changer le monde à vingt ans s’y trouvent fort bien à quarante et le défendent becs et ongles à quarante-cinq. La glissade s’effectue lentement ou précipitamment, mais toujours sûrement.
Jean Jaurès
Œuvres. Tome I. Les années de jeunesse (1859-1889)
(Fayard)

Il est des hommes dont le parcours s’effectue étrangement en sens inverse. L’un des intérêts de ce volume des œuvres de jeunesse de Jaurès est d’en donner un bel exemple. L’auteur de l’avant-propos, Madeleine Rebérioux, rappelle que Jaurès « affirma maintes fois la continuité de sa vie, de sa pensée ». Si Jaurès veut indiquer par là que, de son propre point de vue, il n’a jamais changé de camp, on ne peut que lui en donner acte et lui donner raison ; il n’est ni un Aristide Briand ni un Millerand, mais dans le camp où il s’est situé dès sa jeunesse il a évolué régulièrement et fortement ...

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