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Un métèque de l’entre-deux

Christos Tsiolkas, qui a fait ses preuves avec La Gifle (2011), revient en force, avec un cinquième roman, Barracuda, combat d’un jeune homme pour être et s’accepter soi-même. Ce faisant, il mène une réflexion plus politique sur l’Australie, sur le destin des immigrés, la fascination de la performance. Un texte qui respire et souffle comme une brasse papillon, puissant, sensible, toujours dans l’entre-deux des eaux, des classes, comme du bien et du mal.

La vie de Daniel Kelly, saisie dès ses douze ans, est ponctuée d’épisodes marquants, comme la rentrée des classes en février 1994, le week-end de la fête du Travail en 1997, les championnats australiens de mai 1997 à Brisbane, puis le « Jour de l’Australie » 2006, jusqu’au solstice d’hiver 2012, et se déroule comme un dur apprentissage avec ses retours en arrière, ses temps forts, ses rêves et ses noirceurs. Ce calendrier national donne une large armature où le temps peut circuler à l’aise par brèves séquences et sans chronologie. Même fluidité pour rendre compte des traits com...

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