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Avez-vous déjà rencontré un dodo ? Un diable de Tasmanie ? Certainement pas : ces animaux n’existent plus (le dodo ou dronte a disparu au XVIIe siècle), comme nombre d’espèces au cours des siècles, qu’on ne peut plus admirer qu’au dernier étage de la Galerie de l’évolution du Muséum d’histoire naturelle. L’évolution des espèces, la naissance ou la disparition de certaines d’entre elles par exemple, ont été constatées depuis bien longtemps. Pour expliquer ces phénomènes, jusqu’au siècle dernier, on recourait à la volonté divine, ainsi de Georges Cuvier (1769-1832), et encore aujourd’hui les partisans du créationnisme.
Jean-Claude Ameisen
Dans la lumière et les ombres. Darwin et le bouleversement du monde (Fayard/Le Seuil)
Joanny Moulin
Une scandaleuse vérité (Autrement)

Ce fut Lamarck (1744-1829) qui en 1809 proposa la première thèse différente : l’idée que les espèces se transformaient selon la pression du milieu extérieur : une girafe a besoin d’attraper des bananes, son cou s’allonge dans ce but, de génération en génération. C’est l’hérédité des caractères acquis, idée rejetée totalement aujourd’hui.


Charles Darwin (1809-1882) – dont l’œuvre principale : L’Origine des Espèces (1859) a été célébrée cette année de son 150e anniversaire – a le premier donné une explication cohérente du mécanisme de l’évolution....

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