Comment, après tant d’écrivains amoureux de cette ville, évoquer encore Venise ? Tout y est citation, tout y fait résonner la mémoire, tout y réveille le désir d’écrire. « Venise doit parler de l’intérieur, pas comme un spectacle », affirme hardiment Philippe Sollers qui, de son propre aveu, y aurait écrit la plus grande partie de ses livres. Mais pour cela, il faudrait pouvoir oublier le poids de la littérature vénitienne, échapper à l’ombre de la mort à Venise. Réinventer une Venise sans touristes, sans clichés, hors festival et carnaval. Tuer le clair de lu...
Littérature suisse romande. Roman aquarelle
Article publié dans le n°1233 (18 févr. 2021) de Quinzaines
Dans la ville provisoire
(Zoé)
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