En un sens, Zinic est représentatif de cette espèce magistralement cernée par l’historien (américain, d’origine russe) Yuri Slezkine, dans son Siècle juif (1), celle des « marranes à l’envers », juifs à l’extérieur et russes à l’intérieur. On les retrouve par exemple à Brighton Beach, cette plage de Brooklyn où les enfants (nés à New York) répondent en russe à leurs parents, sinon gare, on ne va pas abandonner la langue de Pouchkine sous prétexte qu’on est mieux ici que là-bas et, si on est juif, c’est comme ça et c’est très bien ! D’ailleurs, si Zinic quitta la ville ...
Moscou, "la prison où l'on s'amusait le mieux dans ma jeunesse"
Article publié dans le n°1068 (16 sept. 2012) de Quinzaines
History Thieves
Commentaires (identifiez-vous pour commenter)