Assistant à la projection de Shoah de Claude Lanzmann en 1986 à Darmouth où elle enseignait, Marianne Hirsch s’irrita : « Mais où sont les femmes dans ce film ? » C’est vrai, il n’y en a guère, ou alors elles sont traductrices. (Certes, elles n’étaient pas dans les Sonderkommandos (2), mais elles étaient à Auschwitz.) La mémoire est « genrée » comme on dit désormais (on finira par s’y habituer) et Shoah a montré des hommes, mais qu’importe, admet finalement Marianne Hirsch quand elle en fait le constat, le film a libéré la parole n...
Génération charnière et postmemory
Article publié dans le n°1085 (01 juin 2013) de Quinzaines
The generation of postmemory. Writing and visual culture after the holocaust
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