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Un témoignage politiquement incorrect

Présenté par Olivier Lalieu, historien à qui l’on doit une étude solide sur la Résistance française dans le camp qui rassembla le plus grand nombre de Français (26 000), ce journal tenu à Buchenwald, heureusement exhumé par la famille (et publié avec le concours de la ville de Compiègne et du Mémorial de l’internement et de la déportation), nous donne à voir la scène concentrationnaire « par le bas ». Le journal de Jean Hoen possède ce « cachet d’authenticité » qui nous rappelle à quel point la mémoire, fût-elle contradictoire, est indispensable à l’Histoire.
Jean Hoen
KLB. Journal de Buchenwald 1943-1945
(PUF)

Buchenwald est longtemps resté le symbole de la barbarie nazie avant que la distinction entre les camps d’extermination, situés en Pologne, et les camps de concentration, officiellement destinés à « rééduquer », puis à contribuer à l’effort de guerre du IIIe Reich, soit clairement établie. Dans l’immédiat après-guerre, on lit souvent dans la presse ou dans les témoignages des anciens déportés l’expression « camp d’extermination lente » appliquée à Buchenwald par comparaison avec Auschwitz. Tandis que le nom d’Auschwitz peut être aujourd’hui entendu par métonymie comme...

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