Renouant avec ses sujets de toujours, telles la solitude et la peur, Denis Côté signe un film certes parcouru de tensions, mais apaisé. Sans délégitimer la psychologue ou le programme du soin, le film déjoue d’emblée toute idée de maladie, mettant en avant des femmes fortes, quoique blessées et en lutte avec des souffrances liées plus ou moins directement à leur sexualité. Celle-ci est-elle le vecteur d’une soumission ou d’une libération, une expression naturelle d’une manière d’être, une injonction, une compulsion ou un épanouissement ? Le film évite résolument...
Obsessions
Article publié dans le n°1245 (07 juin 2022) de Quinzaines
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