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Parler au sujet de la musique, c’est parler d’autre chose

S’il est un domaine qui réserve ses privilèges, qui se refuse plus qu’il ne se donne, qui se dérobe plus qu’il ne saisit, qui échappe par nature, et dans cette échappée se multiplie par son absence, c’est le domaine musical; un domaine sans limites, ni origine, qui se nourrit de l’ailleurs qu’il porte, jusqu’au plein cœur du « bel aujourd’hui ».

La musique ? D’un côté, ce chiffre qui fait signe ; de l’autre, cette émotion qui fait sens; mais encore le point infini, l’intervalle nécessaire qui accentue la pratique supérieure du verbe, non moins que cette écoute née du silence. A-t-on demandé un jour à Schumann ce qu’il avait voulu exprimer dans telle œuvre qu’il s’est aussitôt remis au piano, et qu’il l’a rejouée à l’identique. Une forme d’ironie que Satie a poussée à son comble, en reprenant la tradition des titres à la Couperin, et en intitulant une de ses œuvres, pour faire taire les curieux – et également redoubler ...

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