En 1932, Staline écrit à Lazare Kaganovitch qu’au sein des autorités ukrainiennes, pourtant pilotées par le parti communiste, « se terrent bon nombre, oui, bon nombre d’éléments corrompus, de petliouristes déclarés ou latents et même d’agents directs de Piłsudski[1] ». Si la fièvre obsidionale de Staline n’est pas une surprise, l’homologie des discours avec la période actuelle a, elle, de quoi surprendre : instrumentalisation de l’histoire, crainte de l’ingérence occidentale, haine du nat...
La même chose, mais d’une autre manière
Article publié dans le n°1249 (12 déc. 2022) de Quinzaines
Vlad le destructeur. Pourquoi l'Ukraine ne veut pas être russe
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