L’avantage, avec François-Henri Désérable, c’est qu’il ne commet jamais deux fois le même livre. C’est une chose d’étonner le lecteur ; c’en est une autre que de prendre le contrepied à chaque fois et de sortir d’une écriture balisée pour se mettre en danger. Après des premiers livres placés sous la férule de Pierre Michon, Jean Echenoz et Tanguy Viel, il s’agit à présent pour lui de prolonger l’œuvre de Nicolas Bouvier et de s’inscrire dans le sillage de L’Usage du monde, auquel le titre fait évidemment référence, soixante ans plus tard. Point de Fiat Topolino ici, ni ...
Un récit poétique et haletant
Article publié dans le n°1254 (16 juin 2023) de Quinzaines
L’Usure d’un monde
Commentaires (identifiez-vous pour commenter)