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Portrait d'un sans-grade

 À la question : connaissez-vous Fernand Doukhan ? Il est très improbable qu’un grand nombre de lecteurs de La Quinzaine littéraire répondent oui. Ce que l’on n’ose appeler sa « carrière » tant professionnelle que politique est toujours restée fort modeste. Il n’a jamais cherché à ce qu’il en soit autrement : il est devenu instituteur en Algérie avant de le devenir dans l’Hérault après son expulsion musclée du pays par les autorités militaires françaises en avril 1958. Sa carrière politique ne pouvait guère le propulser vers les sommets : commencer en Algérie dans la Fédération communiste libertaire fondée par Georges Fontenis qui vient de mourir en cette année 2010 et la terminer en France au Parti des Travailleurs n’est pas une trajectoire susceptible d’attirer l’attention des médias.
Nathalie Fun?s
Mon oncle d'Algérie
(Stock)

Mais l’histoire n’est pas faite, loin de là, que par les « chefs » ou par ceux qui croient l’être en paradant sur le devant de la scène. La biographie rédigée par sa nièce Nathalie Funès ne vise pas à le montrer ou à le démontrer. Plus qu’une biographie, c’est un portrait remarquablement dessiné d’un personnage pittoresque, par bien des aspects hors du commun ou au moins atypique. Elle l’évoque dès l’ouverture de son livre : « L’oncle Fernand n’a longtemps été pour moi qu’un grognement.(…) Il pestait, il râlait, il fulminait sans cesse contre l’injustice, contre l’indifférence d...

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