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Pour ceux qui, comme Johnny, savent recréer la nuit même en plein jour

Alors que « Sauvage », le magnifique film de Camille Vidal-Naquet avec le non moins magnifique Félix Maritaud, est encore sur les écrans de cinéma, les éditions Laurence Viallet (dont c’est le retour) publient « Numbers » de John Rechy, initialement paru chez Grove Press en 1967.

John Rechy est un géant de la littérature américaine qui serait mondialement connu et reconnu si nous vivions dans une société débarrassée de l’horreur des niches communautaires. Numbers comme le précédent chef-d’œuvre de Rechy, Cité de la nuit, est en effet souvent réservé aux rayons de la « littérature gay », ce qui est une forme d’homophobie qui s’ignore, doublée d’une bien faible conception de la littérature – ou bien créons un rayon juif pour Proust et Kafka, un rayon catholique pour Claudel et Péguy, un rayon sud-africain pour Coetzee, etc.


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