C’est sans doute la raison pour laquelle la souffrance au travail, née de la négation du travail vivant à laquelle Christophe Dejours se consacre depuis quarante ans, demeure un point aveugle dans les représentations politiques françaises qui se sont pliées à l’ultralibéralisme accompagnant depuis les années 1980 l’attachement à cette perspective industrielle. Malgré la prise de conscience récente des « risques psycho-sociaux », la volonté politique de combattre les dégâts majeurs du nouveau management du travail, aussi bien dans les entreprises privées que dans les services pu...
Pour la valeur travail
Article publié dans le n°1128 (16 mai 2015) de Quinzaines
Le Choix. Souffrir au travail n'est pas une fatalité
(Bayard)
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