André Blanchard était viscéralement attaché, sans trop de bigoterie, à une certaine idée de la littérature. Peut-être la conception qu’il s’en faisait tient-elle dans ces phrases de son précédent livre (Le Reste sans changement, Le Dilettante, 2015) : « Je trouve excessif qu’on salue chez un écrivain sa liberté de ton. C’est un minimum. Pour y prétendre, et s’y maintenir, il faut certes un postulat : se foutre des ventes et autres récompenses, ne jamais ménager quiconque a du pouvoir ou de l’entregent. Conclusion : soit être pété de thunes, soit n’avoir pas de train de vie. ...
Profession : Blanchard
Article publié dans le n°1193 (01 mai 2018) de Quinzaines
Un début loin de la vie
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