Propositions pour vivre dans ce monde, car il n’y en a pas d’autre

Marielle Macé repense notre rapport à l’environnement : il n’est plus temps de marquer notre hégémonie d’hommes avides d’entreprises massives, mais bien de favoriser de frêles constructions, des cabanes. Celles-ci forment une manière nouvelle et nécessaire d’habiter le monde ; elles sont aussi la tentative de donner une légitimité à la pensée non systémique, celle de l’affection et de la poésie.
Marielle Macé
Nos cabanes

Marielle Macé dresse, dans cet essai, un constat que personne ne songerait à contester : nous avons trop maltraité la nature. La grande exigence de l’essayiste est de partir de ce qui existe, c’est même la première condition de l’action. Sans idéalisme vain, elle accepte le déjà-là, dans tout ce qu’il a de prosaïque : « Des ruines donc ou, sans la patine qui orne un peu trop ce mot, des saccages, des destructions, des pollutions. » Notre mission actuelle et humaine est d’habiter un monde abîmé, qu’il est trop tard ou dangereux de rêver intact. C’est donc une pensée du c...

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