Le portrait de la population du Pausilippe brossé dans ce récit est haut en couleur. Si Le Miracle de San Gennaro n’est pas un roman autobiographique, nous pouvons tout de même y déceler l’expérience italienne de Sándor Márai et son regard tendre et ironique sur la société italienne de l’après-guerre. Les familles sont décrites avec pudeur et justesse, et le récit ne cède jamais au misérabilisme. Les conditions de vie après la Seconde Guerre mondiale des habitants du Pausilippe, installés le soir autour des bassos qui chauffent le monde, « ce palais que formait le ciel ...
Vivre dans l'Europe de l'après-guerre
Article publié dans le n°1002 (01 nov. 2009) de Quinzaines
Le miracle de San Gennaro
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