On cite abondamment Cioran, lorsque l’on parle de Simone Weil : « De la génération Sartre-Bataille, il n’est guère que Simone Weil qui m’intéresse », écrit-il dans ses Cahiers (1957-1972). Mais c’est encore Cioran qui écrit : « Je lis, entre l’admiration et l’exaspération, une vie de Simone Weil. Son immense orgueil me frappe encore plus que son intelligence. […] En fait de volonté, d’ambition et d’illusion (je dis bien, illusion) elle aurait pu rivaliser avec n’importe quel grand délirant de l’histoire contemporaine. » Simone Weil dérange, car elle éc...
Simone Weil : le choix de l’intensité
Article publié dans le n°1178 (01 sept. 2017) de Quinzaines
Le ravissement de la raison
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