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Un essai sonnant et trébuchant

Ils sont peu nombreux, après Péguy, à avoir plongé le sujet de l’argent dans la philosophie. Il fallait l'audace de Pascal Bruckner, celui-là même qui osa parler de l'amour après Barthes (Le Nouveau Désordre amoureux, 1977) pour s'engouffrer dans la brèche. Deux ans après Un bon fils (2014), beau récit sur l'imprévisible positivité d'un contre-modèle paternel – René Bruckner, ce facho –, Pascal Bruckner revient avec un essai sonnant et trébuchant : La Sagesse de l'argent.
Pascal Bruckner
La sagesse de l'argent

Il fallait s’y attendre. En 2014 déjà, l’essayiste publiait un article dans Le Point où il ironisait longuement sur les « diatribes contre le veau d’or » et la fâcheuse tendance des politiques à gifler l’opulence : des spécificités françaises. En ces temps où l’on s’agite autour des Panama Papers, on est heureux que l’idée se soit enfin transformée en livre. La Sagesse de l'argent élabore une passionnante réflexion sur notre portefeuille, boîte de Pandore féconde en névroses et cible de toutes les indignations.  


Cet essai serait-il une réhabil...

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